Les animaux ne sont pas des choses: c'est ce que nous inculquons aux enfants pour qu'ils respectent tous les êtres vivants. Cette déclaration n'en est que plus limpide lorsque nous adoptons un animal et que nous condamnons l'abandon et la violence à leur encontre.Malheureusement en
Europe, la loi n'est pas toujours en adéquation avec ce point de vue. Il devient donc nécessaire que la question soit traitée afin que nos animaux requièrent la considération qu'ils méritent tant. Notamment dans la cadre de la saisie d'animaux.En
France, après des années de lutte d'associations et de partisans de la cause animale, la loi a enfin évolué en faveur des animaux de compagnie. Un petit pas pour nos amis à quatres pattes, un grand pas pour notre gouvernement. Car, bien qu'approuvé par le Parlement, le désaccord persistait largement au Sénat. Tour d'horizon européen sur ce débat plus que légitime.
La situation en Europe
Donc, qu'en est-il au sujet de la saisie d'animaux sur le
Vieux Continent? Le paysage européen se montre assez varié mais montre une sensibilité certaine de la part des politiques et citoyens sur le sujet. Par exemple, aux
Pays-Bas ou en
Italie, la situation est similaire : les animaux sont considérés comme des choses par la loi. Pendant qu'aux Pays-Bas la problématique de la saisie des animaux n'est pas à l'ordre du jour dans les medias, l'Italie a largement ouvert le débat suite à une pétition en ligne, et une proposition législative a été adressée au gouvernement. Les principales raisons de la promotion de cette initiative sont à la crise économique et le niveau élevé de conscience qu'entraîne ce thème dans les autres pays Européen.En fait, l'
Allemagne, l'
Autriche et la
Suisse ont eu la même approche de la question : vous ne pouvez saisir d'animaux de compagnie tant qu'ils vivent avec leur prétendu propriétaire, à moins qu'il ne s'en serve comme d'un “outil de travail". De son côté, le
Royaume-Uni balaye toute ambiguïté en fournissant une liste de biens non saisissables par la loi “Taking Control of Good Regulations 2013", qui a été mise à jour en 2014 pour “les chiens d'assistance, chiens de troupeaux, chiens ou animaux de garde".En
France, nous avons également interdit la saisie d'animaux de compagnie et, fin janvier, nous avons largement donné la réplique à nos voisins européens en approuvant le nouveau statut des animaux de compagnie les considérant comme des être dotés de sensibilité.Ce changement a été possible grâce à une pétition lancée par l'association
30 Millions d'Amis. Bien que saluée au-delà des frontières, la nouvelle loi montrerait déjà des points faibles comme le manque de considération de la sensibilité des animaux sauvages et l'absence de position efficace contre les pratiques telles que la corrida, la chasse au renard, les combats de coqs, les abattages selon des rituels religieux ou encore la pêche et l'agriculture.