Vous voulez agir efficacement et concrètement pour la cause animale ? Devenez famille d’accueil

Vous voulez agir efficacement et concrètement pour la cause animale ? Devenez famille d’accueil

Chaque année, ce sont près de 100 000 animaux qui sont abandonnés en France. Les structures d’accueil débordent et les associations de protection animale sont tout bonnement surchargées. Et c’est bien normal ; comment faire pour s’occuper correctement d’autant d’animaux tout en leur trouvant des adoptants?
Dans ce processus parfois long et bien souvent très difficile pour l’animal, une solution apparaît comme un « havre », une « bouée de sauvetage » pour ces animaux dans le besoin : le placement en famille d’accueil.
Connaissez-vous le principe de la famille d’accueil (FA) ? Et si vous aussi vous deveniez FA et changiez la vie de nombreux petits compagnons ?
Ici, on vous explique tout sur les familles d’accueil, véritables anges gardiens de nos compagnons dans le besoin.



On ne le dira jamais assez, adopter un animal, c’est lui offrir une seconde chance et lui redonner goût à la vie. Mais c’est aussi un engagement physique et financier de nombreuses années et même si beaucoup souhaiteraient pouvoir le faire, tout le monde n’en a pas la possibilité.
Heureusement, il existe une autre manière de venir en aide aux animaux dans le besoin et de contribuer activement à réduire la misère animale : en devenant famille d’accueil.  Alors comment faire ?



Pour devenir famille d'accueil, il faut se poser les bonnes questions


- Combien d’animaux puis-je accueillir ? Une même famille d’accueil peut tout à fait prendre en charge plusieurs animaux, d’espèces différentes, du moment que l’entente entre eux est bonne et que chacun bénéficie de l’espace et de l’attention nécessaires.

 

- Si j’ai déjà des animaux à moi, vont-ils s’entendre avec les nouveaux pensionnaires ? Avoir déjà un ou plusieurs animaux n’est en aucun un problème pour devenir FA, bien au contraire. Il suffit de bien le faire savoir afin que les placements soient adaptés à vos petits compagnons.

 

- Quelles sont mes connaissances en termes de bien-être animal et de comportement animalier ? Il est important que vous connaissiez vos points forts et vos points faibles et que vous en parliez avec votre association/ refuge. De cette manière, ne seront placés chez vous que des animaux qui correspondent à votre mode de vie et à vos capacités. Attention : il ne s’agit pas ici d’une adoption et vous ne choisissez donc pas l’animal qui va vous être confié. C’est l’association/ le refuge qui le choisit, en fonction des critères que vous aurez communiqué en amont. 

 

- Sur quelle période puis-je être Famille d’Accueil ? La durée d’accueil d’un animal peut varier de quelques semaines à plusieurs mois, voire plus selon les cas. Il est important que vous définissiez avec votre association / refuge quelles sont vos périodes de disponibilité.

 

- Ai-je du temps à consacrer aux animaux que je recueille ? Il ne suffit pas d’avoir une grande maison ou un jardin clos pour pouvoir accueillir un ou plusieurs animaux. En effet, ceux-ci ont bien souvent dû faire face au sentiment d’abandon avant d’arriver chez vous et il ne faut surtout pas que cette sensation se répète. Pour être famille d’accueil, il vous faut du temps et de l’énergie à consacrer à vos petits compagnons, et surtout beaucoup d’amour.

 

- Est-ce que je pense que je suis prêt(e) à me séparer d’un animal que j’ai recueilli lorsque celui-ci sera adopté ? Le but final étant l’adoption, ce moment est donc l’aboutissement d’un long processus et une réjouissance. Mais il peut être difficile de dire au revoir à un animal avec lequel on a créé des liens. Il faut toujours garder en tête que cet accueil est temporaire, afin que vous soyez, ainsi que l’animal, aussi serein que possible au moment de l’adoption de celui-ci. 

 

- Quel animal suis-je en mesure d’accueillir ? Si l’on parle le plus souvent de familles d’accueil pour chiens, vous pouvez tout à fait être FA pour chats, NAC, chevaux, animaux de ferme etc… Les besoins sont grands ; si vous pouvez accueillir plusieurs espèces, n’hésitez pas à le faire savoir. 

Trouver l’association ou le refuge avec qui l’on va collaborer


Tout d’abord, il faut que vous preniez le temps de vous renseigner sur les refuges et les associations de protection animale qui se trouvent dans votre secteur géographique. Vous pouvez en amont faire des recherches sur internet, en parler autour de vous puis enfin, rencontrer les personnes de l’organisme que vous aurez choisi.

  • Si la rencontre se passe bien et que vous décidez de collaborer, demandez à l’association/au refuge d’être mis en relation avec une ou plusieurs de leurs familles d’accueil. Cela vous permettra de poser toutes vos questions et de bénéficier d’un bon retour d’expérience avant de vous lancer.

  • Lorsque vous échangez avec l’association/ le refuge, préférez toujours un interlocuteur privilégié. Cette personne doit être votre contact de référence, et vous devez être en mesure de la joindre à tout moment.  Ce rapport de confiance est essentiel pour une bonne collaboration.

  • Définissez bien dès le départ quelles seront vos dépenses personnelles et ce qui sera pris en charge par l’association. Il ne faut pas confondre pension et FA. En effet, les FA ne sont pas rémunérées; il s’agit d’une fonction purement bénévole. Cependant, les frais liés à l’accueil d’animaux peuvent varier selon l’organisme avec lequel vous collaborez. Dans presque tous les cas, les frais vétérinaires de l’animal sont pris en charge, mais ils sont à effectuer chez le vétérinaire indiqué par l’association avec laquelle vous travaillez afin qu’elle bénéficie de tarifs associatifs.
    Concernant la nourriture, c’est variable. Certaines associations n’ont pas les moyens financiers pour payer la nourriture de tous leurs animaux placés en FA, certains participent de temps en temps, en fonction de la réussite ou non des collectes alimentaires effectuées par les bénévoles, et d’autres s’engagent à couvrir tous les frais : vétérinaires, alimentaires et fournitures  (panier, couvertures, jouets, bacs à litière, laisse etc…). L’important ici est que vous soyez informé en amont du fonctionnement de l’organisme que vous avez choisi. Et même si vous devez participer aux frais de nourriture, ce n’est rien comparé au plaisir de se sentir réellement utiles pour la cause animale, et à la satisfaction de voir un animal auparavant abandonné retrouver une nouvelle famille pour la vie, grâce à vos efforts.


 


  1. Tous les avantages de ce système




Pour vous :
- Vous participez activement à protéger les animaux abandonnés ou qui ont simplement perdu leurs maîtres et sont en attente d’un nouveau foyer.



- Vous pouvez apporter votre aide à plusieurs animaux, en même temps ou les uns après les autres



- Vous êtes la clé vers un nouveau départ pour l’animal. Grâce à vous, la période difficile entre l’abandon et l’adoption s’est déroulée dans un cadre apaisant et rassurant, permettant à l’animal de traverser ces épreuves entouré d’amour et d’attention.



- Si vous « craquez » sur l’un de vos petits protégés et que les conditions d’une adoption sont réunies, vous pouvez vous-même l’adopter ! De cette manière, vous connaissez déjà l’animal et êtes sûr que l’adoption sera un succès.


 


Pour le refuge/ l’association :


- Le système de FA permet de désemplir les refuges, et de prendre en charge plus d’animaux dans le besoin. En effet, un refuge qui affiche complet ou une association qui est à court de place dans les FA partenaires se voient obligés de refuser de prendre en charge des animaux placés en fourrière, les exposants à un risque d’euthanasie au bout de seulement 8 jours ! Plus il y aura de FA, moins il y aura d’euthanasies.



- Il s’agit parfois d’un placement temporaire lié à une procédure judiciaire ou au rapatriement depuis un autre pays par exemple. La période peut être très courte mais un refuge peut avoir à refuser cet accueil de quelques jours/semaines par manque de place à ce moment précis, rendant le sort de l’animal plus qu’incertain. Grâce aux FA, ces séjours de courte durée sont maintenant possibles.



- Le placement dans des familles d’accueil permet aussi de mieux connaître le caractère et les besoins particuliers de l'animal. Conséquences : les adoptions sont plus ciblées et ont plus de chance d’être réussies.



- Beaucoup de gens se sentent rassurés par le fait d’adopter un animal qui a passé plus de temps dans une famille d’accueil que dans un refuge, car ceux-ci ne souffrent pas de troubles du comportement liés à l’isolement, qui peuvent parfois faire peur lors d’une adoption. Les adoptions sont par conséquent plus fréquentes.



- Pour les associations comme pour les refuges,  placer un animal dans une famille d’accueil permet de réduire les dépenses. Même si les frais vétérinaires et parfois même la nourriture sont toujours à leur charge, les économies réalisées sur l’entretien des locaux, l’électricité, l’eau etc… que coûte chaque animal leur permet de consacrer ce budget pour la prise en charge d’autres animaux dans le besoin


 


Pour l’animal :


- La famille d'accueil est un sas, un havre de paix loin du tumulte des refuges ou de la fourrière.



- L’animal profite de la chaleur d’un foyer aimant, qui lui fait petit à petit oublier ses blessures liées à son abandon.



- Son éducation peut même être parfaite lors de son séjour auprès de sa famille d’accueil, le préparant encore mieux à sa future adoption.



- Pas désociabilisé, l’animal aura d’autant plus de facilité à s’habituer à sa nouvelle famille pour la vie une fois celle-ci trouvée.



- Des animaux qui pourraient ne pas survivre à leur séjour en fourrière ou en refuge peuvent être sauvés : c’est le cas des chatons non sevrés. Ils ont besoin d’une attention de tous les instants et d’être biberonnés toutes les 3 heures environ. Malgré le travail exceptionnel des employés et des bénévoles des refuges, le temps et les moyens peuvent venir à manquer et de nombreux chatons ne survivent pas dans ce contexte difficile. En sécurité dans un foyer avec des « mères nourricières »  qui s’occupent d’eux, leurs chances de survie sont démultipliées et les séquelles d’un début difficile dans la vie sont peu à peu estompées.



 

Pour aller plus loin : 


 

- Si aujourd’hui toutes les associations fonctionnent avec des FA puisqu’elles n’ont pas de structure d’accueil, beaucoup de refuges ne le font pas encore. Pourtant, comme nous l’avons vu, ce système ne présente que des avantages et permet aux refuges qui l’appliquent de désemplir les boxes, et de prendre en charge plus d’animaux, dans de meilleures conditions.
Alors pourquoi ne pas vous rendre dans un refuge près de chez vous et tout simplement proposer vos services en tant que FA ?

Beaucoup de refuges aimeraient mettre en place ce système mais pris par la charge quotidienne, n’ont pas le temps de communiquer sur ce besoin. Vous allez faire tellement d’heureux !  


  • - Vous pouvez également proposer de devenir famille d’accueil « pour la vie ». Certains organismes comme la SPA propose à des familles d’accueillir jusqu’à leur décès des pensionnaires qui sont depuis trop longtemps en refuge et/ou qui présentent une pathologie ou un handicap particulier. L’animal reste identifié au nom du refuge et celui-ci prend tous les frais en charge. Vous offrez alors à l’animal une fin de vie sereine et heureuse, en l’accueillant dans un foyer aimant.


  • - Parlez-en autour de vous ; lorsque vos proches vont apprendre votre démarche, ils pourraient bien se décider à leur tour. Le bouche à oreille, qu’il soit dans le cadre proche ou via les réseaux sociaux, reste le meilleur moyen de propager une bonne action. 

 

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