Farmers & Predators, des Alpes à la Sierra Nevada : «dehesa», loup, lynx et rapaces

Le journal de voyage d'Angelo Gandolfi et Elisabeth Van Iersel, naturalistes respectés et photographes animaliers, à travers le Sud de la France, l'Espagne et le Portugal, à la découverte des grands prédateurs, de leur impact sur l'environnement et des communautés humaines vivant dans les mêmes écosystèmes.

Une région peu « industrialisée »
Le loup ibérique, duquel nous avons parlé lors de l'étape précédente, semble être désormais arrivé aux portes de l'Estrémadure, au long de la dorsale de la Sierra de Gredos, à l'ouest de Madrid.Mais ici il s'est arrêté et, certainement, doit se confronter au mode de gestion du sol et d'élevage typique de la région.
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La demeure des grands rapaces

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La vie est dure dans la dehesa pour loup comme pour le lynx
Dans ce contexte globalement positif, le loup trouve pourtant difficilement sa place.Les enclos, traditionnellement faits de murets, aujourd'hui aussi de grillages métalliques et fils barbelés, sont extrêmement vastes. Les animaux domestiques ne peuvent en sortir mais le loup pourrait facilement y entrer, et en ce cas ne trouverait aucun type de défense.On trouve aussi divers espaces naturels, mais ils ne sont pas très étendus. Par exemple, le parc national de Monfragüe, où paissent des cerfs, représente à peine 18 000 hectares.
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